Le coq gaulois ne chante plus, il est en RTT
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Faut-il croire à la prétendue décadence de notre pays ? À force
de voir médias et livres marteler que « la France tombe », l'idée
commence à être communément admise.
Chiffres en main, Jacqueline Beytout démontre que ce postulat
est faux. Jamais le coq gaulois n'a été aussi prospère. Si les
Français ont des problèmes de trésorerie, l'État, lui, est de plus
en plus riche. Alors que seuls dix-neuf millions de citoyens ont
la charge de remplir la caisse commune, on n'a jamais autant
distribué de subventions, aides et primes diverses.
Quant au patrimoine de la nation... L'Administration, qui vit
en vase clos, a tissé un maillage si opaque qu'elle est incapable de dresser un inventaire de ses propres biens ! Sait-on qu'il faut
plusieurs années pour répertorier les mètres carrés appartenant
aux différents ministères et collectivités locales ?
Sans vergogne - et de façon souvent drôle tant les exemples
confinent à l'absurde -, Jacqueline Beytout révèle le dessous des
cartes. Le lecteur sera ainsi peut-être étonné d'apprendre que
syndicats et patronat se financent allègrement sur les subsides
alloués à la formation. Une tartufferie parmi tant d'autres...
de voir médias et livres marteler que « la France tombe », l'idée
commence à être communément admise.
Chiffres en main, Jacqueline Beytout démontre que ce postulat
est faux. Jamais le coq gaulois n'a été aussi prospère. Si les
Français ont des problèmes de trésorerie, l'État, lui, est de plus
en plus riche. Alors que seuls dix-neuf millions de citoyens ont
la charge de remplir la caisse commune, on n'a jamais autant
distribué de subventions, aides et primes diverses.
Quant au patrimoine de la nation... L'Administration, qui vit
en vase clos, a tissé un maillage si opaque qu'elle est incapable de dresser un inventaire de ses propres biens ! Sait-on qu'il faut
plusieurs années pour répertorier les mètres carrés appartenant
aux différents ministères et collectivités locales ?
Sans vergogne - et de façon souvent drôle tant les exemples
confinent à l'absurde -, Jacqueline Beytout révèle le dessous des
cartes. Le lecteur sera ainsi peut-être étonné d'apprendre que
syndicats et patronat se financent allègrement sur les subsides
alloués à la formation. Une tartufferie parmi tant d'autres...
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