Le voyage des lycéens : des jeunes de cité découvrent la Shoah
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Le voyage des lycéens
Tout le monde n'a pas déploré les attentats du 11 Septembre : plusieurs élèves de Samia Essabaa, professeur dans un lycée professionnel de Noisy-le-Sec (93), ont crié : « C'est bien fait pour eux ! Dans ces tours, il y avait plein de Juifs, c'est normal, les Juifs sont tous riches. »
Que faire ? Frapper fort en emmenant ses élèves à Auschwitz. Des élèves majoritairement musulmans et issus de l'immigration. Pour cela, convaincre son administration, les parents d'élèves, les jeunes eux-mêmes... Puis trouver l'argent nécessaire pour que ce voyage ne soit une charge pour personne.
C'était en 2005. Depuis, non seulement Samia Essabaa a renouvelé l'expérience mais elle a décidé d'adjoindre au voyage une classe d'un lycée juif des Pavillons-sous-Bois et une classe d'un lycée mixte juif-musulman de Casablanca pour montrer aux uns et aux autres qu'ils peuvent dialoguer et cohabiter. Car ces jeunes musulmans ignorants de la Shoah sont non moins ignorants de leur propre culture, et ignorants aussi qu'il y a dans la religion musulmane une tradition de tolérance et une pratique du bon voisinage.
À leur retour, le discours des lycéens n'est plus le même, et ce sont eux qui prêchent la bonne parole auprès de leurs camarades.
Tout le monde n'a pas déploré les attentats du 11 Septembre : plusieurs élèves de Samia Essabaa, professeur dans un lycée professionnel de Noisy-le-Sec (93), ont crié : « C'est bien fait pour eux ! Dans ces tours, il y avait plein de Juifs, c'est normal, les Juifs sont tous riches. »
Que faire ? Frapper fort en emmenant ses élèves à Auschwitz. Des élèves majoritairement musulmans et issus de l'immigration. Pour cela, convaincre son administration, les parents d'élèves, les jeunes eux-mêmes... Puis trouver l'argent nécessaire pour que ce voyage ne soit une charge pour personne.
C'était en 2005. Depuis, non seulement Samia Essabaa a renouvelé l'expérience mais elle a décidé d'adjoindre au voyage une classe d'un lycée juif des Pavillons-sous-Bois et une classe d'un lycée mixte juif-musulman de Casablanca pour montrer aux uns et aux autres qu'ils peuvent dialoguer et cohabiter. Car ces jeunes musulmans ignorants de la Shoah sont non moins ignorants de leur propre culture, et ignorants aussi qu'il y a dans la religion musulmane une tradition de tolérance et une pratique du bon voisinage.
À leur retour, le discours des lycéens n'est plus le même, et ce sont eux qui prêchent la bonne parole auprès de leurs camarades.
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9782234061859_4696_ZA116
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2009-03-11
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Grand format - Livre broché
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230
14
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