Une femme sur dix : récit
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Une femme sur dix J'ai eu un cancer du sein.
Un petit, «pris à temps», comme on dit. Merci la prévention,
la mammographie, et la médecine en général. Mais, si petit
soit-il, un cancer reste un cancer. Quand ce mot est prononcé,
la vie vacille. Au plus fort de l'angoisse, j'ai commencé à écrire
ce journal. Pour toutes les femmes, nombreuses hélas (une
sur huit aux Etats-Unis, une sur dix en France), qui rencontreront
le cancer du sein sur leur chemin. Mais aussi pour leurs
maris, leurs amis, leurs amants, leurs parents, afin qu'ils
comprennent «de l'intérieur» les effets que produit la maladie
quand elle surgit dans votre vie. Mon cas n'étant pas dramatique,
j'ai choisi de parler avec bonne humeur des opérations,
du traitement, de mes rapport avec les médecins. Mais aussi
de choses plus intimes : mon mari aimera-t-il encore mon corps
«après» ? De questions profondes : comment annoncer «ça»
aux enfants ? De tourments psychologiques : pourquoi suis-je
tombée malade ? Et d'un point capital : comment oublier cette
mésaventure et rallier la planète des bien-portants ? Car
désormais, je n'aspire qu'à réaliser un grand projet : vivre
encore (au moins) soixante ans.
Un petit, «pris à temps», comme on dit. Merci la prévention,
la mammographie, et la médecine en général. Mais, si petit
soit-il, un cancer reste un cancer. Quand ce mot est prononcé,
la vie vacille. Au plus fort de l'angoisse, j'ai commencé à écrire
ce journal. Pour toutes les femmes, nombreuses hélas (une
sur huit aux Etats-Unis, une sur dix en France), qui rencontreront
le cancer du sein sur leur chemin. Mais aussi pour leurs
maris, leurs amis, leurs amants, leurs parents, afin qu'ils
comprennent «de l'intérieur» les effets que produit la maladie
quand elle surgit dans votre vie. Mon cas n'étant pas dramatique,
j'ai choisi de parler avec bonne humeur des opérations,
du traitement, de mes rapport avec les médecins. Mais aussi
de choses plus intimes : mon mari aimera-t-il encore mon corps
«après» ? De questions profondes : comment annoncer «ça»
aux enfants ? De tourments psychologiques : pourquoi suis-je
tombée malade ? Et d'un point capital : comment oublier cette
mésaventure et rallier la planète des bien-portants ? Car
désormais, je n'aspire qu'à réaliser un grand projet : vivre
encore (au moins) soixante ans.
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