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La déportation des Réunionnais de la Creuse : témoignages
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LA DÉPORTATION DES RÉUNIONNAIS DE LA CREUSE
Témoignages
Les années 1960-70 voient pour la France un profond fossé démographique se creuser. D'une part, la Réunion doit faire face à une natalité galopante. D'autre part, des départements ruraux tels que la Creuse se voient confrontés au problème inverse : une dangereuse chute démographique. Face à ce constat, que faire ? Michel Debré, alors député de la Réunion, met en place une politique pour enrayer ce problème, quelque peu surprenante, mais surtout passée sous silence, celle de la « migration des pupilles ». Pupilles qui ne sont que des enfants auxquels on fait miroiter les merveilles et promesses de réussite en métropole. Des centaines d'enfants seront ainsi déracinés, emportés loin de leurs familles, pour repeupler les départements métropolitains les plus ruraux, et parfois aux froids les plus rigoureux, afin de servir pour certains de main-d'uvre paysanne gratuite. Des vies entières brisées, au nom d'un calcul politique d'une logique imparable, mais inhumainement bête et froid...
« C'était une banderole qu'il y avait à l'intérieur du foyer sur laquelle il était écrit « Bienvenue aux Réunionnais ». Maintenant, dans ma mémoire, c'est « Bienvenue aux esclaves » que je lis. », Jean-Charles
« C'est la foire aux bestiaux. », Marie-Josée
Les droits d'auteur de cet ouvrage seront reversés aux associations Rasinn anler et Les Réunionnais de la Creuse.
Témoignages
Les années 1960-70 voient pour la France un profond fossé démographique se creuser. D'une part, la Réunion doit faire face à une natalité galopante. D'autre part, des départements ruraux tels que la Creuse se voient confrontés au problème inverse : une dangereuse chute démographique. Face à ce constat, que faire ? Michel Debré, alors député de la Réunion, met en place une politique pour enrayer ce problème, quelque peu surprenante, mais surtout passée sous silence, celle de la « migration des pupilles ». Pupilles qui ne sont que des enfants auxquels on fait miroiter les merveilles et promesses de réussite en métropole. Des centaines d'enfants seront ainsi déracinés, emportés loin de leurs familles, pour repeupler les départements métropolitains les plus ruraux, et parfois aux froids les plus rigoureux, afin de servir pour certains de main-d'uvre paysanne gratuite. Des vies entières brisées, au nom d'un calcul politique d'une logique imparable, mais inhumainement bête et froid...
« C'était une banderole qu'il y avait à l'intérieur du foyer sur laquelle il était écrit « Bienvenue aux Réunionnais ». Maintenant, dans ma mémoire, c'est « Bienvenue aux esclaves » que je lis. », Jean-Charles
« C'est la foire aux bestiaux. », Marie-Josée
Les droits d'auteur de cet ouvrage seront reversés aux associations Rasinn anler et Les Réunionnais de la Creuse.
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